Et voilà ! En guise de pré-événement de la Conférence sur la Politique Foncière en Afrique (CLPA-2021), l'ILC participera à la CLPA-2021 du 29 octobre 2021 au 4 novembre 2021. Au plaisir de vous y voir !
Points marquants du jour 1 | Points marquants du jour 2
Vous trouverez ci-dessous les points forts des discussions de la troisième journée :
- Voulez-vous protéger les défenseurs de la terre et de l'environnement (LED) ? Commencez par des cadres juridiques contraignants. Les textes ratifiés par les États sur la protection des DEL sont peu contraignants. Les communautés sont peu sensibilisées sur le travail des défenseurs des droits fonciers. Et ces défenseurs restent perçus par les États et les investisseurs comme des "ennemis" du développement. Les pays doivent développer les mécanismes, du local au national, avant de se diriger vers l'Union Africaine. Voici un lien sur comment soumettre des informations concernant les atteintes aux droits des défenseurs à la Rapporteuse Spéciale des Nations Unies sur les DDH, en anglais et en français https://srdefenders.org/submit-information/submit-information-on-a-human-rights-violation/
- Le Fonds Africain pour les Défenseurs de l'Environnement s'est développé et est bien géré mais fait face à d'autres défis. Au départ, le fonds était soutenu exclusivement par l'ILC et géré par Natural Justice, mais il aide maintenant d'autres défenseurs qui ne sont pas membres de l'ILC, et inclut des cas découverts par le fonds, comme la fourniture de caméras de vidéosurveillance. Les principaux défis auxquels il est confronté sont les suivants (1) avoir accès à des informations adéquates qui permettent de vérifier et de déterminer l'acceptation du cas, et (2) surveiller la situation du défenseur, pour voir si elle s'est améliorée ou non, et établir comment le fonds a aidé. Bonne nouvelle : les demandes non couvertes par ce fonds peuvent solliciter d'autres opportunités.
Les défenseurs des droits fonciers et environnementaux restent perçus par les Etats et les investisseurs comme des "ennemis" du développement
- Les partenariats public-privé sur la gouvernance foncière centrée sur les populations seraient très opportuns. Les investissements à grande échelle continuent de dominer. Les OSC, le secteur privé et le gouvernement devraient tenir des dialogues fréquents au niveau national. Pour cela, il faut un engagement direct avec le gouvernement.
- L'Afrique ne peut pas rester un continent de "start-up". Les technologies jouent déjà un rôle clé dans la gouvernance foncière partout dans le monde. Le contrôle de la technologie devrait être confié aux communautés. N'ayons pas peur de la technologie car nous l'utilisons chaque jour. Nous devons développer les technologies abordables pour les utiliser dans le cadre de la métrique foncière.
Les OSC, le secteur privé et le gouvernement devraient tenir des dialogues fréquents au niveau national
- Ce n'est pas le "manque de données", mais le manque de "coordination des données". Le problème des données sur les droits fonciers en Afrique peut être résolu avec un partage adéquat, une harmonisation et des processus de données correctement protégés. En revanche, de réels développements doivent encore être réalisés en ce qui concerne l'utilisation des données pour le plaidoyer, la politique, la responsabilité et l'impact. Qui contrôle les données foncières en Afrique ? Comment les acteurs font-ils " agir " ces données ?
Nous tenons à vous remercier pour votre présence parmi nous durant ces trois jours. En tant qu'événement préalable à la Conférence sur la Politique Foncière en Afrique (CLPA-2021), l'ILC participera à la CLPA-2021 du 29 octobre 2021 au 4 novembre 2021. Au plaisir de vous y voir!