Les jeunes discutent de stratégies pour mettre fin à la faim et forment une plateforme pour défendre leurs droits.
L'agriculture est le plus grand employeur de la jeunesse africaine. Les gouvernements veulent créer 30 % des emplois pour les jeunes grâce à des investissements dans ce secteur d'ici 2025 et encouragent les jeunes à s'engager dans l'agriculture. Pourtant, n'ayant pas réussi à mettre en place des politiques qui facilitent l'accès des jeunes à la terre, ils doivent développer ce secteur prometteur. En général, les responsables politiques africains n'ont pas donné aux jeunes suffisamment d'espace pour influencer les processus de gouvernance foncière.
Un nouveau forum de jeunes leaders africains a été fondéfoundtrouvé pour influencer les gouvernements africains afin qu'ils incluent les jeunes dans les processus fonciers et agricoles. Créé en décembre 2019, lors de l'événement "Shaping the future of food system in Africa" organisé par Slow Food, un membre de l'International Land Coalition (ILC), avec le soutien de HIVOS, à Nakuru, au Kenya, le "African Youth Leaders for Inclusive and Sustainable Food Systems" veut faire entendre la voix des jeunes sur la sécurité alimentaire et la gouvernance foncière aux plus hauts niveaux.
L'événement, qui vise à renforcer les capacités des jeunes animateurmilitants, a réuni des jeunes leaders de la République démocratique du Congo (RDC), du Kenya, du Malawi, de l'Afrique du Sud, de la Tanzanie, de l'Ouganda et de la Zambie pour discuter de l'avenir des systèmes alimentaires en Afrique.
La plateforme a permis aux membres d'ILC Afriqueca de partager leurs connaissances surconnaissancpoints de vue sur les techniques qu'il faut employer pour la manière de réparer les systèmes alimentaires africains. Le Resource Conflict Institute (RECONCILE) et le Program for the Integration and Development of the Pygmy People (PIDP) ont partagé leurs expériences sur la façon dont la sécurisation de la tenure des jeunes peut jouer un rôle clé dans le renforcement des chaînes de valeur agricoles en Afrique et promouvoir le développement durable.
Dans sa contribution au cours de l'échange, RECONCILE a indiqué que les variations climatiques menacentmenaçaient les moyens de subsistance des populations autochtones et des communautés locales. Selon Ken Otieno, coordinateur technique de Rangelands Initiative Africa/RECONCILE, le changement climatique constitue une menace existentielle pour les communautés pastorales et autochtones. C'est pourquoi la position de RECONCILE pendant l'échange était que les communautés doivent préserver les ressources naturelles rares et adopter de nouvelles compétences et technologies qui leur permettent de faire face à la situation imminente. RECONCILE a recommandé que si les communautés doivent diversifier leur agriculture et adopter des cultures tolérantes à la sécheresse, les gouvernements doivent développer des politiques qui garantissent une gouvernance efficace des terres.